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24 août 2018 5 24 /08 /août /2018 09:50
Melehfa
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Collection de robes chaouies à la vente ou à la location, pour êrte la plus belle pour aller danser

Possibilité de création personnelle sue demande

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22 août 2018 3 22 /08 /août /2018 02:19

 

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15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 06:56

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Berceau de l'insurrection indépendantiste algérienne, les Aurès semblent à l'abandon. Pourtant, le territoire bénéficie d'un patrimoine naturel hors du commun.

Lundi 1er novembre 1954. L'autocar Berliet GLC qui relie Biskra à Arris, dans le massif des Aurès (est du pays), s'arrête net dans les gorges de Tighanimine, où un barrage a été dressé par un commando de maquisards du Front de libération nationale (FLN). Hadj Sadok, caïd d'un village voisin et ancien capitaine de l'armée française, descend du bus avant d'essuyer une rafale. Guy Monnerot, 23 ans, instituteur, est touché à la poitrine ; sa femme Jeanine, 21 ans, grièvement blessée. Il est 10 heures du matin. L'acte fondateur qui a déclenché la guerre pour l'indépendance de l'Algérie vient de s'achever dans le sang.

Près de soixante ans plus tard, le temps semble s'être figé à Tighanimine (« les roseaux », en berbère). Le site ressemble à un décor de western de Sergio Leone. Le bitume de la route - la seule - qui relie Biskra à Batna, la capitale des Aurès (435 km au sud-est d'Alger), n'a pas été refait depuis des lustres. Sur ce lieu hautement symbolique de l'insurrection de 1954, les autorités ont érigé un monument en forme d'obélisque à la gloire des martyrs de la révolution, qui, selon le FLN, a fait 1,5 million de morts.

C'est au pied de cette stèle, dont le portail en fer demeure éternellement clos, que Mourad, 22 ans, a installé son commerce ambulant, une petite fourgonnette d'occasion payée par son frère 320 000 dinars (environ 3 000 euros). Originaire du village de Taghit, Mourad vend des sandwichs, des boissons chaudes et fraîches, et des cigarettes à l'unité. « En choisissant de m'installer ici, je pensais bien gagner ma vie avec les touristes et les voyageurs qui y font escale, dit-il. Mais la guerre, la révolution, les maquisards, tout cela est vieux et n'intéresse presque plus personne. C'est à peine si j'arrive à gagner 10 000 dinars par mois, un peu plus de la moitié du smig [fixé à 18 000 dinars]. Ici, comme dans presque tous les autres villages alentour, nous sommes des laissés-pour-compte. » 

Bakchich

"À Tkout et dans tous les villages des Aurès, il n'y a pas de travail. Le pire est qu'il n'y a même pas d'espoir d'en trouver."

Mourad a déposé des demandes de subventions à l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej), mais ses dossiers sont restés dans les tiroirs de l'administration. « Si tu n'as pas de piston ou si tu ne verses pas une tchipa [bakchich] à un responsable à Arris ou à Batna, tu n'obtiens rien, explique le jeune homme. Alors pour chercher du travail les jeunes partent pour Oran, Annaba ou Alger. Nous avons fait la révolution, mais l'indépendance est passée ici sans s'arrêter. »

À Tkout, à 80 km de Batna, ceinturé par une chaîne de montagnes et devenu commune mixte dès 1913, l'État n'a pas investi et les entreprises privées sont inexistantes. Pas d'usines, pas de petites fabriques pour absorber le chômage. Résultat : dans les cafés du village, des cohortes de jeunes désoeuvrés tuent le temps en regardant des chaînes étrangères, notamment Al-Jazira, sirotent des cafés froids à longueur de journée en fumant l'araâr [« genièvre »], très répandu dans la région. « À Tkout et dans tous les villages des Aurès, il n'y a pas de travail, confirme Lyes, gérant d'un café. Le pire est qu'il n'y a même pas d'espoir d'en trouver. Les gens d'Alger nous ont simplement oubliés. »

Pourtant, poursuit Lyes, « le pays des Chaouis [habitants des Aurès] a enfanté beaucoup d'hommes de pouvoir, notamment dans l'armée. Les anciens ministres de la Défense Khaled Nezzar et Liamine Zéroual, pour ne citer qu'eux, sont de Batna. Qu'ont-ils apporté aux Chaouis ? Rien. Et on fume l'araâr en attendant des jours meilleurs, sachant qu'on n'attend plus rien ». Ghafour, 30 ans, militant des droits de l'homme, regrette lui aussi cette amnésie : « Le premier martyr a été tué en 1954, le dernier a bouclé la boucle en 1962, observe-t-il. C'est dire le lourd tribut que les hommes et les femmes ont payé à la patrie. Leurs enfants n'ont rien obtenu en retour de ces sacrifices. »

S'il n'y avait que ça... Depuis 2005, Tkout détient un triste palmarès. Celui du nombre de tailleurs de pierre emportés par la silicose, une maladie pulmonaire provoquée par l'inhalation des poussières dégagées par la roche. On ignore l'origine de cette tradition de taillage et de polissage. Toujours est-il que ce village a vu naître une légion d'artisans qui exercent leur talent aux quatre coins du pays. Si les compétences de ces derniers font la fortune des marchands de pierres, elles ne rapportent souvent que des maux à ces tailleurs, jeunes pour la plupart, qui travaillent sans masque de protection et ne bénéficient d'aucune couverture sociale.

Certes, la mairie de Tkout ainsi que de généreux bienfaiteurs tentent de soulager le calvaire des malades en fournissant les bouteilles d'oxygène indispensables à leur survie, mais ces aides sont loin d'enrayer la spirale des décès - une centaine à Tkout, selon des statistiques non officielles. Le jour de notre passage, Salah Lounissi, un autre tailleur de pierre, mourait. Il avait 34 ans.



Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Algérie : dans les Aurès, chez les oubliés de la révolution | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique 
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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 07:28

"L'islam et l'Afrique du nord sont si intimement superposés qu'on oublie facilement au prix de quelle luttes l'Orient musulman parvint a recouvrir l'occident berbère"

C'est ainsi que Charles-André Julien commença le second volume de son ouvrage inéluctable; Histoire de l'Afrique du nord.

L'islamisation totale de l'Afrique du Nord fait souvent oublier les luttes qui ont été menées avant que les Berbères n'acceptent la nouvelle religion monothéiste. C'est le calife Othman qui ouvre la période de conquête en direction de cette région en 644, et jusqu'aujourd'hui l'hitoire de la conquête de la berbérie par les armées arabes dans le septième siècle; est teinté du sacré au point ou il devient difficile d'aborder cette période  sans frôler  notre histoire avec objectivité sans frôler l'anathème. En effet, les conquérants arabes sont présentés comme des personnages saints ayant une misssion divine à accomplir dans cette région de l'Afrique.

Contrairement a l'empire perse qui a coulé comme un château de carte après la bataille de Al-Qadissya(637), la débâcle de Patrice Grégoire le gouverneur bysantin, face à l'armée arabe a permis aux amazighs de revenir sur la scène de leur pays; en organisant la défense de leur patrie. Une résistance dans laquelle les rapports de force ont été renversés et pour la première fois dans l'histoire de tamazgha(la berbèrie) depuis l'occupation romaine, les dominateurs, c'est-à-dire les byzantins vont occuper le rôle de l'auxiliaire des dominés (amazighs).

Dans cette communication je parlerais de la Kahina, le plus célèbre personnage qui représente le conflit entre les amazighs et les envahisseurs arabes dans le septième siècle. Un personnage surement connu, mais aussi un personnage très contreversé. Un personnage historique qui a fait plus qu'un autre objet d'interprétration paradoxales. Je dis bien paradoxales puisque elle est des fois idéalisée et d'autres fois diabolisée (la Kahina la déesse ou l'ogresse).

Je n'ai pas précisé comme but à cette conférence d'étudier sa statégie de guerre ou de ramener des informations que vous ignorez, mais je veux juste mettre quelques points d'interrogations sur ce que nous avons entre la main de documents ou sur ce qui est sculté dans notre imagination collective sur cette reine qui fut la dernière reine amazighe.

Dans le roman de Giséle Halimi intitulé la Kahina, qui relève de la fiction plus que de la réalité nous lisons dans son introduction : "Mon grand-père paternel me racontait souvent par bribes, l'épopée de la Kahina. Cette femme qui chevauchait à la tête de ses armées, les cheveux couleur de miel lui coulant jusqu'aux reins, vêtue d'une tenue rouge."C'est par ces paroles que Gisèle Halimi avoue d'emblée à son lecteur toute sa fascination pour le personnage mythique de la Kahina.

Cette image de la Kahina belle, courageuse, patriote manquait l'historienne tunisienne Bhouri Rafika qui dit a son tour : "moi dont le grand père est allé puisé dans l'histoire de la France, et pour alimenter mon imagination de petite fille vivant avec des femmes recluses aux foyers aux quelle je ne pouvais pas m'identifier, il me parlait souvent de Jeanne d'Arc une patriote accusée d'être une sorcière et brulée vive, mais réhabilitée après sa mort, mais de la Kahina il m'en a jamais parlé, c'est l'un de mes instituteur qui s'en est chargé, il me parlait d'une façon suréminente que je trouve jusqu'à maintenant des difficultés à gommer l'image qui s'est sculptée  dans mon imagination d'une tête (peut-être puisque elle était décapitée) des cheveux ébourriffée, des yeux étincelants de méchanceté, et une bouche à vomir des vipères, cette femme sans raison a tué les meilleurs combattants envoyés par Dieu pour me sauver, elle a brulé nos chers oliviers, et empoisonné les eaux douce de nos puits";

Pourquoi ces deux représentatios si différentes venant sde deux filles du même pays ? Et pourquoi cette image de la Kahina malgré quelle ni un personnage de fiction et de contes ni un personnage mythologique c'est bel et bien un personnage historique?

Et alors, comment se sont répondu ses représentations si différentes qui ont déformés la réalité historique? Et comment l'imagination collective a pu lui dresser des représentations contradictoires?

L'image de la Kahina est associée a la destruction, mais en consultant les chroniques arabes, la Kahina n'est aucunement diabolisée au contraire, elle est dépeinte comme une personne magnanime et tolérante. L'épisode le plus connu de cette tolérance amazighe est celui qui concerne l'adoption de cette reine d'un prisonnier arabe khaled ben Yazid Al-Qayssi. Mais la Kahina ne c'est pas limité uniquement a cela. Sa tolérance a touché tous les prisonnier arabes qui sont tombés entre les mains de son armée. Contrairement a la pratique connue a l'époque, c'est-à-dire que tout les prisonniers sont irrémédialement voué soit a la servitude ou a la mort, la Kahina a agit autrement, ce que les chroniques arabe ne tentent même pas à dissimuler.

Le plus ancien texte sur la Kahina dont nous disposons remonte à Wâqidî (m 822), ce texte est rapporté par un historien du 12e siècle, Ibn al-Athîr (m 1233) mais à l'origine c'est Ibn Khanldoune qui lui a adressé un portrait généalogique, politique et militaire mais Ibn Khaldoun qui a vécu entre 1332 et 1406 rapportait ce que lui avait procuré ses sources Sept siècles après la disparition de la Kahina, donc la réalité a pu être déformée ou même oubliée, et c'est le temps de revoir ce que cet historien érudit a écrit a propos de cette reine, qui peut être il ne s'est pas empêché d'adhérer a une image mythique et peut être a-t-il aidé a créer cette image?

Première ambigùité :

Al Kahina qui veut dire "prêtresse, devineresse, ou même sorcière" est le surnom par lequel Ibn Khaldoun et les historiens arabes désignent cette reine berbère du 7-8 ème siècles de l'ére chrétienne. Selon les mêmes historiens, son véritable nom serait Dayhia fille de Matiya ben Tifan ou encore Damiya fille de Yunafiq. On trouve encore Dihiya et Dîyya. Pourtant ce nom donné a une femme qui a reiniée en vrais souveraine, à une guerrière qui a combattue d'une façon exemplaire rien objectivement ne l'a prédispose à porter ce nom ne se reste alors que dire que les envahisseurs arabes venant d'un désert où la femme n'est qu'une marchandise n'arrivaient pas à accepter qu'une femme peut avoir tout ce pouvoir et ils l'ont surnommés la Kahina pour minimiser son rôle héroïque et surtout sa grande intelligence, ses qualités de commandement et son pouvoir en femme en chef.

Deuxième ambigûité :

Ibn Khaldoun donne l'âge de 127 ans à la Kahina il dit qu'elle a gouvernée pendant 35 ans, et elle a vécu 127 ans. Cette longévité est peut-être exagérée et elle est vraisemblable, et je crois que c'est une information qui s'incère dans la légende plus que dans la réalité historique.

Troisième ambigûité :

Un autre élément qui nous pousse à penser à ce qu'il a écrit Ibn Khaldoun c'est la religion et surtout qu'on a beaucoup polimiqué sur cette question. Ibn Khaldoun pense qu'elle est juive, à cause de sa tribu, les Djerawa, qui, selon lui, était largement judaïsée au 7ème siècle. D'autres pensent qu'elle était  chrétienne tirant en cela argument de sa filiation (Matiy et Tifan sont les déformations de Mathieu et Théophane) mais aussi du nom de Damiya qui était sans doute un diminutif du nom latin Damiana. En fait, en l'absence d'informations précises, on ne peut trancher ni pour l'une ni pour l'autre de ces hypothèses et Dihiya était accompagnée d'une grande idole en bois, transportée sur un chameau. Il pourrait s'agir du dieu amazigh Gürsel représenté par un taureau.

En effet la religion de la Kahina a fait coulé beaucoup d'encre et alimentée beaucoup l'imagination et a été eploitée par les fictions; par exemple Gisèle Halimi la Kahina pour elle elle est juive et elle est inspiré par Yahvé et Halimi va jusqu'au faire un parallèle entre la reine amazighe et l'héroïne juive Judith qui a séduit puis tué le général Holopherne. Qui menacé son peuple. Par contre nous trouvons d'autres historiens et d'autre écrivain comme l'écrivain tunisien Abdelmajid Alaoui écrivain tunisien et musulman et qui a écrit une pièce de théâtre intitulé : "La Kahina ou la conquête de l'ifrikia" exploite son animisme.

Quatrième ambigüité :

La Kahina fut accusée par les auteurs arabes d'avoir pratiqué la politique de la terre brûlée : sur le point d'être vaincue, elle aurait préféré brûler les villes, les villages et les récoltes plutôt que les abandonner à l'ennemi. En fait la Byzacène, théâtre des combats de la Kahina est des Arabes, était depuis longtemps livrée au pillage aux incursions des Arabes. En accusant l'héroïne berbère de ce forfait les historiens arabes voulaient sans doute la discréditer et justifier surnoms de "prêtresse" et "sorcière" qu'ils luis avaient donnés.

Donc on peut dire que les informations historiques données par Ibn Khaldoun manquent de précision et laisse beaucoup de zones d'ombre, chose qui aide l'imagination individuelle et collective à créer des mythes et des représentations par fois négative au tour de ce personnage.

Notre histoire restera t-elle attachée à des fragments légendaires hérités de nos ancêtres, seront nous condamnés simplement à transmettre bêtement à notre tour cet héritage inaccompli à nos enfants?

1er colloque national (Aurès : histoire et culture) 1 et 2 juillet 2012 Khenchela)

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 15:52

Tout d'abord, commençon par préciser pour la racine "cha" traduite de l'arabe et reproduite indéfiniment par tous les auteurs et pseudos experts par "mouton" qu'elle n'est pas axacte ou mal fondée, car monton  se dit en arabe "kharouf" (cf dictionnaire arabo-arabe),

D'autres voudront faire dériver le mot "chaoui" d'une douteuse phonétique arabe de "ch'att" pour brebis, on ne peut que constatter le côté alambiqué de cette déviation  intellectuelle par le rejout d'une syllabe n'ayant aucun rapport avec la racine ou le mot en question  "chay" ou "chaî" qui veut dire bien "biens" terme qui comprend toute la richesse et la propriété d'une personne ou d'une entité."Biens" du Larousse veut dire Richesse, propriété, terme qui comprendraiait de ce fait tous les terres les troupeaux, les vergers, les moissons, les meubles et les immeubles, les chevaux, les boeufs et les ...moutons."Cha" voudrait donc dire en arabe : PATRIMOINE.

Ce terme chawi (propriétaire) a été utilisé par les arabe hilaliens et nomades de passage au Maghreb, pour définir les propiétaires de terres, dont les étranger aux lieux avaient besoin, soit pour s'établir, soit pour en louer les pâturages pour eux et leurs bêtes de passage par contrats au possédants. Rapports dont on trouve traces partout.

Alors pourquoi cet "aveuglement" des auteurs à reproduire cette définition erronée ?

Nous donnons ci-après une hypothèse sur le fondement d'une opération qui parait ^ter une manipulation-normale au regard de enjeux historiques et des intervenants coloniaux de l'époque, vis-à-vis d'un espace de "parcours"" pastoral", en justifiant ainsi sa vacance pour une occupation coloniale.

Il nous faut présicer ici deux hypothèses historiquessazzez peu étudiées, apparemment oposées mais finalement complémentaires, sur l'origine du nom Chaouia :

Première hypothèse : celle-ci serait une déviation "d'interprètes et de traducteurs" français et leurs auxiliaires arabes par un rajout parasite d'une parenthèse "(pasteurs)" devant la mention du nom "Chaouia" d'Ibn Khaldoun, citée une seule fois dans son histoire des berbères. Déviation"d'interprète et de traducteurs" français et leurs auxiliaires arabes par un rajout parasite d'une parenthèse "(pasteurs)" devant la mention du nomchaouia :

Première hypotaises historiques : celle-ci serait une déviation "d'interprète et de traducteurs" français et leurs auxiliaires arabe par un rajout parasite d'un parenthèse "(pasteur)" devant la ,mention du nom "Chaouia" d'Ibn Khaldoun, citée une seukle fois dans son histoire des Berbères. Déviation-conjousion, oeuvre des interprètes arabe, égyptien et moyen-orientaux recrutés par les militaires français après la campagne de Napoléon Bonaparte en Egypte du début du 19e siècle et incorporés comme auxiliaires du corp expéditionnaires de l'armée d'Afrique qui s'illustront en Algérie et ailleurs, et même un peu auparavant en Espagne, au moment de sin occupation par Napoléon Bonaparte.

En fait Ibn Khaldoun cite dans son oeuvre une seuke fois le nom "chaouia" où il fait référence à un moment historique à une partie nomade des habitnats marocains de la pleine Chaouia du sud de la Casablanca actuelle. Une région ponsctuelle qui venait d'être soumise par la furure dynastie mérinide à ses débuts, aux environs de 1216-1218.

Ibn Khaldoum ,ne nommait pas les habitants des Arès par l'appelation "chaouia", et encore moins dans ce passage, puisque les Arès et ses habitants n'étaient pas du tout concernés par les Mérinides à cette époque nous le montrons à travers la carte historique de l'éposue ci-après et la comparaisons entre le teste original de Ibn Khaldoun et sa traduction par le BARON DE slame qui n'est pas d'autre que l'interprète zélé a pris soin de rajouter au terme Chaouia la paranthèse "(pasteur)" au texte d4ibn Khaldoum cité ci-dessus, alors que l'oeuvre original en arabe que nous avons consultée à la bibliothèque d'Alger, ne mensionnait pas cette parenthèse"(pasteur).

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Les interprètes arabe de l'armée d'Afrique auxiliaires de Slane rajouteront cette double confusion de qualificatif "pasteur-berger" à l'identité, alors que le nom "Chawi" viendrait d'ailleurs.

Ainsi tous les auteurs depuis, reprendront indéfiniment ces raccourcispour discalofier les habitants des Aurès et leur espce considéré comme un simple parcours ouvert à la colonisation de tous.

"Militaires coloniaux français et interprètes arabes s'allient pour exploter notre pays en commençant par le dévaloriser pour l'acquérir à vil prix". Disait les résistants Nemamcha des Aurès aux bureaux arabes, surtout après les sénatus-consules de 1865.

Deuxième hypothèze : pour rechercher la véritable origine du nom des habitant des Arès, il nous faut exporer une deuxième hypothèse de la dénomination "chaoui".

"D'où venez-vous pozez cette questuion à n'importe quel habitant des aurès ou de certaines régions particulières de l'Algérie, un seul nom revient presque à chaque fois : "Sakia El Hamra" (Rio-d'Oro).

Ceci s'explique à notre sens par la défaite des troupes musulmanes d'Abderrahmane à Grenade en 1492. Car pour remonter au-delà de cette date, la majorité des généalogiste butent comme sur un trou noir, que nous expliquerons un peu plus loin dans ce texte.

Cette période semble marquer la refondation et la repopulation des A urès, surtout après le cataclysme démographique et migratoire provoqué par la double invasion des tribus arabes hilaliennes, juste quelques siècles auparavant.A partir du début du XV siècle la dénomination "chaoui" semble apparître d'abord au Maroc pour des habitants du Maghreb, cela semblerait venir de l'occupation par les Zénètes de la pleine Chaouia du Sud de Casablanca sur le chemin du repli de l'Espagne.

Nous savons que les camps de transit ont été organisés après le reflux des troupes berbère en évacuation de l'Espagne Nord-Africaine, à partir de la fin du 15e siècle. Le chemin des Aurès se situait le long du flanc sud de l'Atlas saharien du Rio d'Oro, pour réoccuper les Aurès par le Sud. Comme le firent la majorité des populations Aurassiènne qui se déclarent en majorité venant du Sakia El Hamra (Rio d'Oro)

Ainsi l'on sait que ce sont les tribus Zianides qui furent parmi les dernières à retourner dans les Aurès au cours des 16-17ème siècles. On peu voir à cet effet leur position du côté de Béni Souik au nord ouest de Biskra, parfaitement décrite dans le livre de Gouzon "Archives de pierre"  l

 

"trou noir générationnel", "choc mémorial" et "perte de repères" :

Pour expliquer ce phénomène de retour d'émigration, nous proposons de nous retrouver en 1962 au lendemain du cessez-le-feu.Une dénomination aujourd'hui oubliée permet de comprendre ce type de choc mémoriel : "Lagi" pluriel "Lagiyine" fut donné  émotiionnellement par son évacuation des montagnes zones interdite pour cause de guerre dès le 20. novembre au Arès et son retour vers les villes aurasiènne  qu'elle ne connaissait pas en 1962. Une identification passagère plus fine leur a été attribuée à partir de la région de Aurès_à titre d'exemple du "kef", "kasserine" ou "Gafsa" ou encore"Oujda" du Maroc pour les populations de l'ouest du pays. Nous nous souvenons par exemple pour Khenchela que les réfugiés des frontières étaient considérés_ un _ comme un peu différents des habitants locaux resté au pays, alors qu'ils sont pourtant issus à l'origine des des même populations.Car une rupture de mémoire opéeée même pour queques années seulement suffit à faire perdre des repères surtout pour les parties des populations les plus jeunes. Un peu, comme le furent les "pied noirs" à leur retour en 1962 en France.

C'est ce même choc mémoriel qui créa un trou générationnel qui créa un trou générationnel qui fait que très raras sont les personnes capable aujourd'hui de reconstruire leur arbre généalogique, surtoput pour la période au-delà du 15ème siècle, clui-là même du retour de l'Espagne après la chute de Grenade.

Ainsi l'amalgame a été fait entre : l'hypothèse coloniale à partir d'une fausse interprétation d'un texte 'Ibn Khaldoun initiée par des interprètes franco-arabes, intéressés par l'occupation de l'espace d'une part et l'hypothèse (à appronfondir) qui est celle du rzeflux migratoire après la défaite de Grenade des a,nciennes populations des Aurès qui avaient suivi en Espagne des populations dès l'an 711, leur général Tark-ibn-Ziad d'autre part. Pourtant les dux hypothèses se rejoignent ou se croisent en un même lieu : La pleine"z Chaouia du Maroc.

Notre étude généalogique et des "Archs" des Aurès autre sujet que nous traité par ailleurs-montre que les Chaouis seraient majoritairement Zénètes.

Pourtant l'hypothèse de Carette, Mathéa Gaudry écrit, "tous les berbères sont Zenâta". Même si Masqueray, sur la foi de Procope et d'Ibn Khaldoun rejette l'hypothèse Zenâtienne en ce qui concerne les Ouled Daoud et les Ouled Abdi de la région d'Arris et de Menaâ et leur attribue une origine romano-berbère.

En résumé : doit-on faire droit à la légende suivant laquelle les Touaba, les Abdaoui et le"s habitant de Nara et Meneaâ auraient le "romain" Bourk pour ancêtre commun? Il est difficile d'apporter une certitude sur ce point.

Une bonne partie de la petite minorité des habitants qui prétendent "arabes" y compris ceux des douars Aliennas et Taberdga, qui se trouvent au sud de khenchela et à l'est de Oued el arab entre cette rivière et l'oued Bidjier ou Béni babar, les habitants en amont de Khanga et les Ouled Ziane (isqsu de peuplade Zénète venus de l'ouest)seraient berbèresw ou berbérisées. Les Cheurfa, les Serhna et certains de Khanga se disent certains d'être "arabes". Prétention opportuniste et politique qui faisait déjà sourire Ibn Khaldoun à l'époque dans toute son oeuvre historique tout au long du 14e siècle.

Ibn Khaldoun appelle les premiers Zénètes : les fils de Madghès_ dont le tombeau de leur roi porte le nom de Mdghacène à côté de Batnasont- avec les fils de leur oncle Bernès père des Sanhagas et Koutamas leurs cousins du Nord du pays-tous fils de Ber.

Les Zé&nètes seraient-donc selon cette hypothèse qui rejoindrait celle de Masqueray-la dernère couche berbère que l'on constata sur notre terre aurassiènne; elle fut loin d'anéantir d'ailleurs les premières tribus berbères qui habitaient la contrée avant elle.

Nous faison tout de mêm cas d'autres hypothèses qui nous paraissent élargir l'horizon des Chaouis. Mathéa Goudry nopte "aux aurès une variété de types ethniques qui témoigne de la diversité d'origineBerbères, les uns épaules larges, hanches étroites, offrent un type très répandu dans le bassin du Nil; d'autres présentent les caractères de la race méditerranéenne, petite, brune, énergique et nerveuse, telle qu'on la retrouve en Italie,Espagne, France, Corse et Sardaigne.

Il est en effet, enfin dont le type plus ou mpoins pur de blonds à la carnation pâle, aux yeux clairs, à la taille haute, rappelle étrangeme,nt cezlui des septentrionaux. En certains lieux, notament chez les Béni Ferah à Menaâ, Nara et l'oued ABDI, les sujets blonds de haute taille, se trouvent peu métissés. D'une façon générale, il n'y a en Aurès que 25% d'yeux foncé proportion qui il est vrai, s'élèveà  certains endrots à 75%" Elle précise pour les femmes dans sa thèse sur la chaouia : "les unes ont le front droit, le visage d'un oval allongée, les sourcils minces, mais bien dessinés sur ue artcade nettement modelée, les yeux sombres, les pommettes peu marquées, le nez mince et brusqué, la bouche petite, le menton droit et long; ces traits délicats sont empreints d'une expression à la foi douce, ardente et grave. D'autres figures plus massives; les sourcils plus épais, le nez plus large, la bouche grande, semblent taillées à coups de hache; elles s'animent d'une passion sauvage quand au souirire fait explosion dans le regard. Certaine Aurassiènnes, enfin ont le teint clair, souvent piqué de teche de rousseur, les cheveux blonds ou chatains, les yeux bleus ou glauques, faiblement écartés. Quel que soit le groupe considéré, divers traits communs se révèlent chez les femmes; ils sont dans la voix harmonieuse et chantante, dans le charme du visage, plus séduisant qu'il n'est beau, dans l'allure : le corps droit, la tête haute, l'Aurasiène, bien que moins racée que l'Arabe, a quelle que soitr la classe sociale à laquelle elle appartiennent, un air de grandeur que l4Araben'a point; qu'elle brusqué, la bouche petite, le menton droit et long; ces trais délicats sont empreints d'une expression à la fois douce, ardente et grave. D'autres figurtes plus massives, les sourcils plus épais, le nez plus large, la bouche grande, semblent taillées à coup de hache; elles s'animent d'une passion sauvage quand un sourire fait explosion dans le regard. Certaines Aurassiène enfin ont le teint clair, souvent piqué de tache de rousseur, les cheveux blond ou châtains les yeux bleus ou glauques, faiblement écarté. Quel que soit le groupe considéré, divers traits communs se révèlent chez les femmes; ils sont dans la voix harmonieuse et chantante, dans le charme du visage, plus séduisant qu'il nest beau dans l'allure : le corps droit, la tête haute, l'Aurasienne, bien que moins racée que l'arabe a quelle que soit la classe sociale à laquelle elle appartiennent, un air de grandeur que l'arabe n'a point; qu'elle dépose un fardeau moissonne les céréales ou sa lève et s'avance pour recevoir un visiteur, elle a toujours la même aisance."

Conclusion générale

Il y a tant à dire, à écrire et à faire pour voir au-delà de la "façade" que représente le mot même des Aurès (par devant) pour pouvoir pénétrer la profondeur des Aurès quio mê, même si on peut simplementme par leur géographie et leur nature propre ne se laissent pas pénétrer facilement même si on peut simplement les contourner(carte des aurès depuis l'antiquité) ; L'Algérie est un pays comme un autre, reconnaitre le Génie de ses lieux, c'est connaitree l'âme profonde des régions de son pays et par extention celle de l'humanité entière.

Les Aurès sont une de ces régions qui représente un véritable fossile vivant avec des states séculaires qui affleuent en surface et mériteraient ainsi d'être mieux connues. La géologie moderne a maintrenant prouvé par des recherches récentes que les Alpes sont en fait une chaine de montagnes tout à fait africaines, du fait des mouvement tectoniques par les chocs des plaques de l'Afrique et de l'Europe et par les mêmes données, que les Aurès sont une chaine de montagne européennes par un effet de reflux après l'érection des Alpes. Par ce fait et bien d'autres en rapport avec la nature de l'écologie mondiale, les Arès représentent une fractalke des plus riches tout à fait présentative de l'univers de l'humanité.

Partout de par le monde, depuis la nuit des temps il y eut des hommes de lumière qui on su lire et transmettre à l'humanité L4AME de leur pays, on peut citer entre autres : GOETHE, NIETCHE, WAGNER et tant d'autres pour l'Allemagne; Voltaire, Rousseau, hugo et tant d'autres pour la France; Dostoîevski, Pouchkine, Tolstoî et tant d'autres pour la Russie; Cervantès, Gaudi, Dali et tant d'autres pour l'âme de la Catalogne et de l'Espagne; maispour l'âme de l'Algérie et des Aurès par qui et comment peut-on la connaitre et la trasmettre ?

Nous avons appoerté même modestement à ce sujet que l'exemple des comats méconnus d'AÏSSA AJERMOUNI de MESSAOUD AZLMADH de Belgacem Grine, qui une fois décodé peuvent ouvrir des portes ouvrir des portes vers la pénétration de l'âme de leurs Aurès natales.

Au lieu d'être connue, vcalorisée et transmise, l'âme des combattants pour la liberté de l'Algérie-ne serait-ce que depuis Massinissa, Jugurtha, Takfarinas, la Kahina, Benboulaid, Laghrour Abbes, à Boudiaf et tant d'autres-n'a cessé d'êtr et en allante marginalisée, folklorisée et finalement réduite pour mieux l'oublier.

En ouibliant cette âme profonde des Aurès et de l'Algérie et en allantjusqu'à en criminaliser la mémoire-comme jamais elle ne le fut en 2009-on ne peut que devenir aveugle et ne pas voir comment les Patrimoines les Espaces des Aurès et du pays ont été folklorisés et détruits à travers les siècle pour mieux être réduits et accaparés.

Les sciences, les Arts, les Littératures, les Cultures qu'elles soient vernaculaires ou soutenues par les meilleurs technologies, et ce qui fait Culture et Mémoire d'un espace et d'un peuple peuvent aider à connaitre lâme profonde d'une région ou d'un pays..

Que reste-t-il à faire ? -diront alors nos jeunes-pour que cette région ou ce pays qu'est l'Algérie s'y mettre à la connaissance, la valorisation et à la transmission de son propre patrimoine, sa culture et finalement sa propre âme

Réponse

"Se lever de son long sommeil, marcher et faire le très long chemin de "Menaâ à Chir". Retrouver le chemin de l'immaginaire de nos anciens contes des 7 montagneset des 7 mers à franchir de chaque histoire pour retrouver et tuer "l'ogre" de l'ignorance qui nous barre le chemin vers le savoir. Par monts des Aurès et d'Algérie et par vaux et vallées d'aillleurs, on y arrive à chaque fois qu'on s'en donne la peine.

Que fait-on ? dira encore cette même jeunesse-lorsque l'on est enfermé dans une prison ou un labyrinthe d'ignorances consolidées et de fausses croyances sociales le tout gardé par un Minotaure inhumain.

Réponse : fabriquer ses propres clés et tendre son propre fil d'Ariane avec sa propre culture, et sa mémoire ouvertes aux connaissances de l'Autre et par conséquent à-soi-même. Chacun porte en lui les meilleures clés pour s'en sortir.

 

1er colloque national (aurès : hitoire et culture)

"comprendre le passé pour mieux construire l'avenir"

1 et 2 juillet 2012 au muisée publique "les frère boulâziz khenchela

 

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 07:01

tamazgha

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 06:59

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