Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 décembre 2006 5 15 /12 /décembre /2006 20:41
L'enseignement de la langue amazighe manque de standardisation et de professeurs qualifiés
La langue amazighe est officiellement enseignée en Algérie et au Maroc. Néanmois, des difficultés perdurent -- comme le manque d'un langage standard et celui de professeurs d'Amazigh. Les linguistes et universitaires algériens, marocains et français ont examiné minutieusement la question de l'enseignement de l'Amazigh lors d'un colloque international qui s'est réuni la semaine dernière à Alger. Les discussions se sont focalisées sur la standardisation de la langue et la pénurie de professeurs.

Meryem Demnati, Doyen de l'Institut Royal de la Culture Amazighe au Maroc (IRCAM) a parlé des expériences marocaones concernant l'enseignement de la langue. Il a raconté ses tentatives entravées par le grand nombre de dialectes - y-compris le Tarifit, parlé dans la campagne marocaine, le Tamazight, parlé dans le Moyen-Atlas, et le Tachelhit, usité dans le haut-Atlas.

The number of regional Amazigh varieties has led IRCAM to "try to standardise it, to make it easier to learn and give it a national character," Demnati said. A similar situation is occurring in Algeria, where the National Teaching and Linguistic Centre for Tamazight Education (CNPLET) is attempting to deal with the numerous regional dialects, which include Kabyle, Chaoui, Mzab and Chleuh.

L'apprentissage de l'Amazigh a été parsemé d'embûches depuis, qu'en 1995, l'Algérie a décidé son enseignement. Un des obstacles est la nature optionnelle du sujet, tandis qu'un autre est la pénurie de professeurs qualifiés pour apprendre la langue à des élèves. Avec pour conséquence, le nombre de wilayas algériennes où l'amazigh n'est simplement pas enseigné : elles étaient 6 en 1995 et 11 aujourd'hui.

"Ce dont nous avons besoin par dessus tout est de donner à ce langage un collège, un corps qui prendra les responsabilités de l'enseignement...Il recrutera des chercheurs au niveau du doctorat pour déterminer les standards de l'orthographe et de la grammaire, afin de nous amener au-delà d'un simple langage parlé", fait savoir le Président du CNPLET, Abderrazak Dourari. "Le centre doit devenir un forum de discussions calmes, de débats parfois plus animés, entre spécialistes, mais la décision finale, particulièrement en ce qui concerne le choix d'un système d'écriture, ne fait pas partie de ses attributions."

La majorité des chercheurs et des professeurs favorisent l'alphabet Latin, mais l'alphabet arabe est couramment utilisé en Algérie. Chérifa Bifek, assistante du Bureau d'Apprentissage et de Formation au Haut-Commissariat à l4amazighité (HCA), organisme consultatif créé en 1995, déclare : "A Batna, après que la langue n'ait plus été enseignée, ce sont 4267 élèves qui sont revenus à l'alphabet arabe depuis 2005".

"Nous ne sommes pas contre l'utilisation de l'Arabe, mais le fait est que le processus entier de formation d'une base écrite a été mené depuis près de 150 ans en utilisant l'alphabet Latin. Ce serait une perte de temps que de tout recommencer en arabe...Le choix de l'alphabet n'est pas idéologique. Le turc est écrit en alphabet latin, mais cela n'a pas changé l'identité musulmane de la turquie", a encore dit Bilek.

Ce manque de décision a eu pour conséquence que la langue a été enseignée, selon les cas, en Latin, Arabe ou Tifinagh (l'alphabet berbère original) à travers toute l'Algérie. Au Maroc, le Tifinagh est utilisé dans le système d'éducation.

La langue Amazigh a été stimulée, au Maroc, car il s'agit d'une matière obligatoire. L'Algérie pense à suivre le Maroc dans cette voie. Le Ministre de l'Education Nationale, Boubekeur Benbouzid, a dénoncé le manque de volonté de son pays à promouvoir l'Amazigh, qui a été reconnu en tant que langage national, et il a annoncé que l'Amazigh serait introduit dans les examens de Brevet de l’enseignement Moyen (BEM), en juin 2007, et dans les épreuves du Baccalauréat, en 2008.

Benbouzid a reconnu, malgré tout, qu'"il y a de vrais problèmes à cause du nombre de dialectes et de la pénurie de professeurs aptes à enseigner la langue Massinissa, qui a été introduite dès la quatrième année du Primaire et dans les classes au-dessus".

Lyes Aflou

Source: http://www.magharebia.com
Partager cet article
Repost0

commentaires

A
je voudrais apprendre ma langue maternelle,la langue de mes ancetres.
Répondre
D
<br /> je tiens une liste de personne qui serait intéressait par l'apprentissage de la langue, si vous voulez bien me laisser vos coordonnées je vous tiendrez au courant  lors de la mise en place<br /> <br /> <br />

Présentation D'a.k.t

  • : Association Auressienne Kahina Tamazight
  • : Association pour la promotion de la culture tachawit et la sauvegarde du patrimoine auressien, solidarité avec le peuple
  • Contact

Profil

  • Dyhia
  • Présidente de l'association Auressienne Kahina Tamazight, pour la promotion de la culture berbère chawie en france et dans les aurès
  • Présidente de l'association Auressienne Kahina Tamazight, pour la promotion de la culture berbère chawie en france et dans les aurès

Texte Libre

Recherche